Mulíeres viris suis sicut Dómino, quóniam vir caput est mulíeris, sicut et Christus caput est ecclésiae, ipse salvátor córporis. Sed ut ecclésia subiécta est Christo, ita et mulíeres viris in ómnibus. Viri, dilígite uxóres, sicut et Christus diléxit ecclésiam et seípsum trádidit pro ea. (Eph 5,21-25)
Parmi les nombreuses revendications qu’on les femmes à l’encontre des hommes, il y a celle de nous demander « d’être des hommes, des vrais ». On connaît la petite phrase habituelle qu’on voit dans les magazines féminins ou même sur les blogs de conseil et coaching « psychologique » : Où sont les hommes ?
Poser la question c’est répondre : oui parce que c’est bien sous entendu : il n’y a plus d’hommes…
Alors je pose la question aux femmes chroniqueuses pour femmes qui se délectent de façon féminine à donner des leçons à une catégorie de personnes qu’elles ne font pas l’effort de comprendre : les hommes.
Depuis un siècle on nous explique que les femmes sont plus sensibles, plus intelligentes, plus matures, plus endurantes, plus héroïques, plus fiables, plus courageuses, et surtout plus humaines… que les hommes.
Que les organisations dirigées par des femmes sont également plus efficaces, plus mobiles, plus adaptables.
Que de toutes façons, les femmes peuvent faire tous les métiers que font les hommes, et mieux qu’eux : pompier, pilote de chasse, commando parachutiste. Même les corporations les plus « musclées » ont du se rendre à l’évidence : les femmes sont meilleures, en tout et partout, et donc il est légitime que fonctionnellement, elles soient tout et partout.
On se demande même pourquoi l’Église catholique s’obstine encore à ne pas vouloir de clergé féminin, la pastorale globale ferait mécaniquement un saut qualitatif. Ceci dit il paraît qu’il faut même céder sur les enfants de chœur… Elles font ça tellement mieux que les garçons : plus de grâce, plus de concentration, plus de sérieux…
Alors ?Finalement, que sont les hommes par rapport aux femmes à part des espèces de rustres souvent mal léchés, qui ne font que brider la pertinence, l’entreprenariat, le génie des femmes en qui Dieu a en fin de compte concentré tout ce qu’il y a de plus positif dans l’humanité…
Bref, au bout du compte, pour être un homme, il faudrait que nous ayons toutes les qualités des femmes : c’est à dire porter un sac à main et sortir les poubelles. Parce qu’il faudrait que nous puissions faire ce geste sans renier notre virilité.
Mais de quoi parlons-nous ? De virilité ! Donc ça existe encore… Alors soit, je porterai un sac à main et je sortirai les poubelles… Je serai galant, je tiendrai la porte, j’aiderai la demoiselle à mettre son sac dans le porte bagage dans le TGV, je paierai le ciné, le resto, et même les vacances aux Seychelles… Bref : je prendrai ma place en tant qu’homme dans cette société.
Mais pour cela, féminisme ou pas, il faudra aussi que la femme l’accepte : en tant qu’homme, je resterai le chef, je prendrai en responsabilité devant Dieu les décisions finale et structurantes concernant la famille. Pour me faire obéir de ma femme (et de mes enfants), je tirerai ma légitimé de ma force morale … et physique ; j’userai de la juste répartition des tâches … c’est à dire que je commanderai à la voix. J’interdirai à la prière familiale les simagrées poisseuses et destructurantes qui sont le lot commun de notre catholicisme français, ethéré, psychique et … emasculé. J’éduquerai mes fils à l’implication au risque y compris physique, quand bien même ça déplaît à leur mère. Je leur expliquerai que l’honneur du combat même désespéré, vaut toujours mieux que la honte de la défaite, même inéluctable. Qu’aucun compromis ne vaut face à l’organisation de la deshumanisation par le lobby fémininisant de la société – dont les réseaux LGBT ne sont qu’un instrument et dont les revendications féministes sont le prurit. Je leur enseignerai la fierté d’être ce qu’ils sont, c’est à dire des hommes, qui sont plus forts, plus constants, plus brillants, plus créatifs, plus imaginatifs, plus dirigeants. J’interdirai à ma femme de faire les lectures à la messe et à mes filles d’être « enfant de choeuse ». Je militerai pour la suppression des équipes liturgiques féminines et contre les chants dégoulinants (D’Akepsimas à Grybowski en passant bien sûr par Il est vivant, productions éminemment féminisantes…).
Je rappellerai à ma femme qu’elle a l’apanage de la sécurité, tandis que j’ai l’apanage du sacrifice… Que si mon péché est de me dérober face à mes responsabilités d’homme, le sien est de tenter de les exercer indûment. Je leur enseignerai à tous que le premier martyr était un homme, que le premier moine était un homme. Et enfin je lui rappellerai que le Christ est un homme, un vrai. Et que ça ne devrait pas l’humilier au point de vouloir l’être à ma place.
Parce que dans un couple… Il n’y a qu’un seul homme. Il vaut mieux le rappeler de nos jours. Mais manifestement notre intelligence est tellement polluée par la féminisation des comportements que les hommes devraient probablement accepter de se faire interpeller publiquement dans leur virilité ? Quelle est notre échappatoire ? Nous réfugier dans la violence ? Terminer en Rambos, agressifs, traqués, au fond de la forêt et chassés par les harpies du politiquement correct ? Mesdames : nous n’avons pas besoin de vous pour être des hommes. Bien au contraire. Nous pouvons l’être sans vous.
Par contre j’ai le sentiment que l’inverse ne se vérifie pas : il vous faut absolument des vrais hommes pour que vous puissiez réintégrer votre place de femmes. Cela fait partie de notre lot, à nous. C’est notre fardeau. Mais ça, vous ne le publierez pas dans les magazines féminins ou dans les blogs de « coaching psychologique »… Laissez nous donc être hommes, en étant des femmes, des vraies, en lieu de nous envier. La virilité est masculine… Alors mesdames, je vous pose la question : quel est votre modèle ? Caroline Fourest ou Sainte Cécile de Rome ?
D’ailleurs Bigeard disait au sujet d’Arlette Laguiller : « Il faudrait la marier à un para pour qu’on n’en parle plus. » Ca me servira pour une excellente conclusion, un magnifique cri, qui comme dit le chant (parachutiste, bien sûr) « n’est pas pour les lèvres de femmes » :
Par Saint Michel, vivent les paras !
Mise à jour importante !
Où sont les femmes ? Les voici enfin :
http://www.lepoint.fr/societe/qui-sont-les-antigones-ces-anti-femen-25-05-2013-1672241_23.php
Ajoutons simplement qu' »il n’est pas bon que l’homme soit seul… » :)
Dixit quoque Dóminus Deus: “Non est bonum esse hóminem solum; fáciam ei adiutórium símile sui.” Gn 2,18
Belle aide qui est donnée aux maris. C’est une manière pour le bon Dieu de répondre à la demande Deus, in adiutorium meum intende !
Je pensais que le Christ était le nouvel Adam, le glebeux,celui d’ avant la création, par Dieu de Eve..
Je pensais qu ‘Il était le mystère incarné des 2 en un..et que sur la Croix Il donnait naissance à son Epouse, l’Eglise..et ce,dans l ‘eau et le sang..comme les femmes..
Je pensais que le Calvaire était le sanctuaire sacré..pourtant les femmes y sont, au plus proche de Jesus..et le seul homme..Jean qui lui y était vraiment,ne peut qu’en témoigner..
Je pensais aussi que Jesus avait renouvelé à la fois la crédibilité de la parole des femmes en choisissant Marie Madeleine comme seule témoin de Sa mort ET de Sa résurrection..et à la fois ainsi signifié aux apôtres qu’ils avaient maintenant à se fier aussi à elles..Qu’Il passerait aussi par elles..pour se révéler à eux..
Je pensais aussi que Jesus a voulu que l’on se souvienne..qu’à Bethanie, Il a voulu être oint par une femme..et qu’en l’ essuyant avec ses cheveux,elle participe à cette onction..Acte important, fondateur, puisque Jesus veut que que l’ on fasse mémoire d’ elle et de son geste..
Votre conception et votre façon de vouloir être « chef » ne fait pas envie..à la femme que je suis..elle ne me révèle pas le Christ, ni m’en témoigne..
J’ai 4 fils,1fille. L’un d’eux est chef de clinique..d’un service de maladies rares et polypathologies..il est également chercheur et enseignant.. attentif, efficace.. compétent, respectueux.. doux.. humble. Il a choisi de cultiver l’humilité..Son épouse est médecin..douce, efficace..avec un excellent diagnostic..pas de rivalité entre eux..ils se respectent et se concertent..Ils ont un bébé dont ils s’occupent tout les 2..En le voyant s’occuper de sa fille, se lever la nuit.. relayer son épouse pour qu’elle se repose en assurant le bib de lait maternel du soir, ou de nuit, ou du matin avant de partir à l hôpital..(allaitement long..)..j’ai compris la beauté ,la grandeur de la paternité..ce qu’ était la véritable virilité : courage et force humbles, au service de ceux qui à la fois lui sont confiés et qui se confient à lui..confiance totale en ceux la..il peut dévoiler sa tendresse,sa vulnérabilité sans honte ou peur..
Ce qui me frappe c’est le grand respect qu’il y a entre eux..Elle a du avoir une césarienne. C’était une évidence..qu’elle refusait..Il a respecté son choix ,sa maturation..Il n’a pas décidé pour elle..n’a pas pensé ou réfléchi pour elle..il ne s’est pas posé comme chef autoritaire, mais comme serviteur de sa liberté..il l a laissée..advenir..en étant là à ses côtés.. Comme le Christ avec nous..qui ne nous force jamais..Il lui a simplement demandé d’ accepter la pose d’une péridurale de prévention..sans planifier de césarienne..Elle a pu vivre son accouchement..et décider avec les médecins après la rupture naturelles des eaux..
En fait, ils vivent l’altérité..le comme en vis à vis..Quelle cadeau pour eux, et pour moi qui découvre à 67 ans que c est possible d’exister ainsi!
Quand à sa façon d’être père, c’est pour moi une révélation..qui me fait enfin découvrir Dieu Père…
Alors, j ajoute: les pères qui ont à révéler la paternité de Dieu portent une lourde responsabilité.. que dire de ceux qui déforment Dieu Père..et des maris qui déforment le Christ Epoux…
Ont ils été tellement déformés..que les femmes et les hommes aient eu envie de les chercher..ailleurs? (L’ âme de l homme masculin, a aussi à être épousée par le Christ..)
Je suis tombée par hasard sur votre site et sur ce commentaire…Je voulais vous dire..si les hommes n’ont pas besoin de femme pour être homme..sachez que l’ inverse est au moins aussi vrai..et que c’ est bien pour cela que ce sont elles qui demandent majoritairement le divorce…malgré les différences de salaires qui les pénalisent encore..à travail égal..mais étant plus autonomes au quotidien,elles réalisent qu’on est mieux seule que mal accompagnée.. Par ailleurs, elles se remarient nettement moins et bien moins vite.. pas trop pressées de risquer d’être de nouveau enchaînées !
Plus sérieusement, je pense qu’ayant ete considérées comme des mineures, bêtes, juste destinées au ménage, à la maternité et à être des remèdes a la concupiscence et à fornication…les femmes ont prouvé qu’elles pouvaient exceller dans tous les domaines. Que notre Dieu les avaient créés comme de réelles alter ego..vis à vis… Elles rappelle que vivre communion et complétude dynamique réciproque..étaient la vocation du couple humain… dans le respect, l’humilité, la confiance,la soumission réciproque au bien et bonheur de l’autre..Et c’est quand-même plus enthousiamant comme projet!
Il est sur que les générations intermédiaires ont payé pour les péchés de leurs pères.. J’ai actuellement un filleul de 52 ans en divorce..il a simplement voulu reproduire son modèle parental, sauf que la génération serpillières a disparu..à moins d épouser une musulmane..et encore..
Par contre, j’ai 4 fils et une fille..deux célibataires, 3 couples stables ,différents…(+ de 10 ans..) mais harmonieux, respectueux.. sans domination..qui échangent, discutent, savent se remettre en cause..se mettent d’ accord..je vois ces couples dans lesquels chacun se réalise, individuellement et en couple..Je les vois vivre la complétude..l’ entraide, le soutien réciproque et c’est très beau..il n’y a pas de chef ou cheffe..mais 2 ensemble qui s’assument,.. assument le quotidien, travail, maison,ménage.. famille.. les enfants.. 2 qui avancent ensemble et individuellement… construisent.. je vois des petits enfants joyeux, avec 2 parents qui les élèvent ensemble..sans taches dévolues..ou chasse gardée..je vois comment un père ou une mère ne joue pas de la même facon..ne baigne pas, ne change pas les couches, ne donne pas les repas..ne berce pas..de la même façon..les différentes façons sont belles et construisent les enfants..oui, c’est possible..et c’est très beau..
La complétude ..
Comme femme,je te fais participer à mon mystère..tu deviens corps, entrailles, coeur..tu déployes ton affectivité, ta sensibilité, ta tendresse ..sans peur ni honte.. pour ton bien..le mien, celui de notre couple,de nos enfants..de la communauté..de la société ..
Comme homme ,je te fais participer à mon mystère..tu deviens tête..ce qui te permet de prendre du recul..d’apprendre à simplifier, hiérarchiser les taches.. de participer à la vie de la communauté, société..de l’enrichir de tes dons spécifiques, de l’humaniser… de mieux contrôler ton affectivité..ta sensibilité..de te defusionner des enfants..de les laisser grandir..pour ton bien, le mien..celui de notre couple..celui des enfants..celui de la société…
La complétude, ce n’est pas le mélange uniforme,la fusion.. chacun reste lui même,garde sa nature.. et se donne à l’autre..l’offre à l’autre..pour le faire participer à son mystère..s’en enrichir..en vivre..Cela s’appelle aussi..communion…
Et c’est très beau..et très bon!