Faire renaître le mouvement liturgique à l’occasion de l’année de l’Eucharistie : voilà bien une intention qui cadre parfaitement avec nos aspirations et nos statuts.
« Le quarantième anniversaire de Sacrosanctum Concilium »
CITE DU VATICAN, Jeudi 22 juillet 2004 (ZENIT.org) – Il conviendrait de davantage « transmettre aux fidèles le sens authentique de la liturgie », estime Mgr Marini, qui invite, au lieu des polémiques, à chercher la charité que le pape a manifestée lui-même dans ce domaine aussi.
A quarante ans de la promulgation de la constitution conciliaire sur la liturgie, le Maître des célébrations liturgiques pontificale, Mgr Piero Marini, publie un livre intitulé : « Le quarantième anniversaire de Sacrosanctum Concilium. Mémoire d’une expérience » (Libreria Editrice Vaticana, 56 pp., 7, 5 euro).
Un livre d’actualité, parce que, pour Mgr Marini, parmi les nombreux mouvements suscités par l’Esprit Saint au XXe siècle, c’est le mouvement liturgique qui semble le plus marquer le pas actuellement. Mais aussi parce que la nouvelle année liturgique sera « eucharistique ».
Au delà des critiques qui peuvent entourer parfois les choix créatifs de Mgr Marini concernant les liturgies papales, il nous a semblé intéressant d’avoir une opinion officielle sur le caractère éminemment liturgique que doit prendre la très prochaine « année eucharistique ». Plusieurs projets sont en cours à la Schola Saint Maur pour marquer de façon spéciale cet évènement ecclesial. On peut en effet sans hésiter insister sur le lien fort qui doit exister entre « l’année de l’Eucharistie » et la liturgie. Il faut rappeler la préférence marquée qu’a donnée à la célébration des sacrements à l’interieur de la liturgie eucharistique le deuxième concile du Vatican. Le concile répète ainsi à l’envi que la « liturgie est la source et le sommmet de la vie de l’Eglise », mais aussi que « l’Eucharistie est la source est le sommet de la vie ecclesiale ». Le parallèle fort qui apu être mis en exergue par le magistère récent entre les deux notions mérite donc d’être approfondi et sans doute complété dès l’avent 2004. Nous n’y manquerons pas, soyez en sûr !
Autre observation : voici encore un prélat qui marque pour les fidèles son attachement à la notion de renaissance et / ou de restauration d’un « mouvement liturgique ». Et bien, nous trouvons cela réjouissant. Et nous avons l’impression que cet aspect particulier de la spiritualité – qui à notre sens est en réalité le fondement de la vie chrétienne – gagne du terrain… Et que par là, notre action parfois considérée comme tout à fait bizarre ou en tout cas hors norme, s’en trouve légitimée…